Friday Night Lights [Texas Forever]

jeudi 16 juin 2011

Quelles qualités les grandes séries d'aujourd'hui doivent-elles posséder? Il y a quelques mois, je vous aurais probablement répondu instinctivement que ce qui caractérise l'excellence d'une série télévisée, ce sont avant tout de bons personnages. C'est vrai. Je vous aurais également affirmer qu'avoir de bonnes intrigues, c'est essentiel. C'est encore vrai. Et puis, j'aurais sans doute terminer ma réponse un peu simplette en disant qu'avoir de l'originalité est généralement très important. Toujours vrai. Cependant, s'il y a bien une qualité que je cite rarement car peu de séries la possèdent, c'est l'authenticité ! J'ai réellement réalisé son importance une fois plongé dans l'univers de Dillon, petite ville du Texas où le football obtient une très grande place. 

J'ai découvert Friday Night Lights il y a seulement quelques mois. Mon premier visionnage fut mitigé : teen show prometteur mais difficile d'accès car, à première vue, le football américain n'est pas un thème qui plait forcément à tout le monde. C'est la raison pour laquelle il m'a fallu persévérer au commencement, comme probablement bon nombre d'entre vous qui me lisez à cet instant. Néanmoins, mon amour pour cette fabuleuse série n'a pas mis long feu à grandir puisqu'en effet, il ne m'a fallu qu'une petite pognée d'épisodes avant de devenir l'une des fidèles supportrices des Dillon Panthers coaché par le talentueux et charismatique Eric Taylor. Si mes souvenirs sont exacts, j'ai terminé les cinq saisons existantes de Friday Night Lights en seulement trois semaines. Aujourd'hui, je le regrette car oui, les personnages me manquent déjà. Ils sont tous formidables, mais mes préférés sont sans aucun doute Eric, Tami et le touchant Matt incarné par Zach Gilford.


La saison 1 marque le commencement d'une aventure riche en émotions. Les héros nous sont présentés, le football est au centre de toutes les discussions, les intrigues se développent et les couples se forment gentillement. Eric Taylor déménage au Texas avec sa petite famille et découvre la ville de Dillon ainsi que la personnalité des nombreux habitants. Nous, téléspectateurs, sommes exactement dans la même situation. Tout au long des 22 épisodes qui composent cette première saison, nous nous adaptons à ce nouvel environnement. Personnellement, je me considère un peu comme une Julie Taylor. Cette dernière ne souhaitait pas spécialement déménager, elle a mis un petit moment avant d'aimer vivre au Texas et surtout, elle ne s’intéressait certainement pas au football. C'était mon cas. Mais pour finir, Nous y avons toutes les deux pris goût. Quelques épisodes plus tard, je suivais donc les matchs de manière attentive et stressait à l'idée de voir les Panthers perdre contre l'équipe adverse. Une vraie Buddy Garrity !

Coach Taylor: Every man at some point in his life is going to lose a battle. He is going to fight and he is going to lose. But what makes him a man is at the midst of that battle he does not lose himself. This game is not over, this battle is not over.

La deuxième saison est sans aucun doute la moins bonne de toute la série. La raison se nomme : "l'intrigue qui n'aurait jamais dû exister". Tous les fans absolus de Friday Night Lights savent exactement de quoi je parle. Malgré tout, si l'on ne tient pas compte de cette erreur monumentale, de très bons moments nous ont été livrés. Je n'utilise que rarement le terme qui va suivre mais, pour ma part, la troisième saison est simplement parfaite. Les personnages sont au top de leur forme et, en ce qui me concerne, la star de la saison n'est pas le nouveau quaterback appelé J.D. McCoy, mais bel et bien le rétrogradé Matt Saracen incarné par l'excellent Zach Gilford qui nous livre de magnifiques et touchantes prestations tout au long de ces 13 épisodes !


Coach Taylor: A few of you have been here. A few of you have not. One thing we all have to do tonight, we've got to focus. The game plan, the fundamentals, gentlemen, moving the sticks what we're going to be doing out there. And listen, fellas, there's a joy to this game, is there not? There's a passion, there's a reason why we're all out here. Other than the fact the pride that it gives us and the respect that it demands we love to play the game so let's go out there and have fun tonight. Do you understand? Because tomorrow, if you give 100% of yourself tonight people are going to look at you differently. People are going to think of you differently. And I promise you you're going look and think differently about yourself. Clear eyes. Full Hearts. 

Landry: Can't Lose. 


La saison 4 marque de gros chamboulements dans l'histoire de la série. Certains personnages principaux s'en vont tandis que d'autres arrivent. En ce qui concerne le coach Taylor, il est forcé de dire au revoir aux Dillons Panthers et bonjour aux East Dillon Lions. Personnellement, je reste encore aujourd'hui impressionnée par la qualité d'écriture et la technique des scénaristes face à d'aussi gros changements. Ils ont réussis à nous faire aimer de nouveaux personnages en quelques épisodes, ils nous ont fait soutenir les East Dillon Lions et surtout, ils n'ont en rien délaissés les anciens. Chapeau ! C'était un pari risqué et très difficile auquel peu de séries auraient survécus. Quant à la cinquième saison, elle marque simplement la fin d'une merveilleuse aventure. Les derniers épisodes sont magistrales et le series finale est sans aucun doute digne de la grande qualité à laquelle la série nous a longuement habitué.   

Eric: Can he play?
Buddy: Of course he can play, he's a Garrity. It's in his blood. He loves football, he just doesn't know it yet.

Vous l'avez donc compris, je ne peux que faire des éloges sur cette authentique série qui possède des personnages auxquels vous vous attacherez de manière surprenante. Friday Night Lights est quasi-parfaite. C'est bien simple: ce considéré-teen show a totalement bouleversé mon monde sériesphilique et c'est sans le moindre doute que je vous assure aujourd'hui que les Panthers De Dillon & East Dillon Lions possèdent LE truc qui fera automatiquement de vous un fidèle spectateur. 


"In some situations, you need to ask yourself 'WWRD?', What Would Riggins Do?" Landry Clarke

5 commentaires:

{ Gaetan } at: 18 juin 2011 à 05:51 a dit…

Tu as écrit une superbe review Stacy, elle fait vraiment honneur à la série ! Je suis encore assez triste à l'idée de pas pouvoir retourner à Dillon dans quelques mois et voir ce que les personnages deviennent. Bien sûr, je peux toujours revoir les 5 saisons mais ce sera pas pareil. Mais au-delà de la tristesse, je suis heureux de ne pas être passé à côté de cette merveille, car c'est une série assez discrète. Espérons que grâce à des articles comme ceux-là, d'autres personnes la découvriront.

{ bloubloub } at: 18 juin 2011 à 07:44 a dit…

J'ai toujours adoré cette série mais c'est avec la saison 4 que j'ai pu dire sans l'once d'un doute que c'était cette série mérite de rester dans l'histoire. Tous les autres teen-shows se sont plantés sur la passation d'une génération à une autre. Le fait de passer d'une classe moyenne à une classe plus pauvre a renforcé l'aspect social et réaliste de la série, rares sont les séries qui américaines qui représentent la jeunesse autrement que dorée.

{ Mariadelhia } at: 19 juin 2011 à 10:40 a dit…

Très belle critique ! D'ailleurs je ne peux être que d'accord. Friday Night Lights est l'une des séries les plus attachantes, les plus belles, les plus authentiques comme tu dis, mais aussi l'une des plus humaines.
Les personnages sont quasiment tous attachants, et quand ils ne le sont pas au départ, ils le deviennent par la suite. Et ils sont réalistes.
Le couple Taylor, c'est les Cohen de Dillon quoi. Inoubliable. Forts, beaux.
Tim Riggins, l'un des meilleurs personnages télévisuels jamais créés, d'après moi. Toutes ses relations, avec n'importe quel autre personnage, sont réussis; avec une légère préférence pour celle avec Lyla, Jason ainsi qu'avec le coach.
Puis, il y a les autres personnages, qui sont parfaits, justement à cause de leurs imperfections. C'est ce qui nous fait les aimer.
Et bien sur il y a quelque chose que j'ai toujours adoré dans FNL, c'est sa capacité à rendre les personnages secondaires tout autant attachants - enfin presque - que les personnages principaux. On n'oubliera pas la grand-mère Saracen, le maman de Smash, Buddy Garrity...
Bref, FNL est l'une des meilleures séries de la décennie, d'après moi. Qui aurait mérité un meilleur public et de meilleures critiques !
Stacy, ta critique est géniale, à l'image de la série :)

Anonyme at: 4 juillet 2011 à 14:00 a dit…

Quelle jolie critique, pour une si formidable série!
Friday Night Light est l'une des seule série qui joue avec l'authenticité, et c'est une très bonne chose. C'est à la limite du documentaire. C'est un univers si éloigné du notre, et pourtant on y croit, on comprend bien ici qu'on ne tente pas de nous dire que "le racisme c'est mal" (par exemple) mais simplement que "le racisme, ça existe". (par exemple) Et Tim est pour moi le personnage emblématique de la série. Il ne se défend pas, il subit. Il est a l'opposé de tous les personnages de série que l'on voit en général. Et pourtant c'est lui qui semble le plus réaliste. Il est dans un monde de merde, il le sait, mais finalement il n'y peut rien et ne fait rien contre.
Enfin bref, tu as déjà dit beaucoup, je ne vais pas en rajouter. Tout ça pour dire que ta critique, elle assure ;)

Anonyme at: 17 juillet 2011 à 09:24 a dit…

Je suis également un grand addict je me suis fait les 5 saison en 4 jours :$ mais par rapport a ton article et a vos commentaire je rajouterais que la réalisation et merveille et une photo aussi avec certain plus juste sublime c'est aussi une des raison qui me font aimer cette séries il faut aussi rajouter les phrase culte du genre "clear eyes full hearts can't lose" et le "Texas Forever de Rigins et Street..J'en profite aussi pour dire que cette année la série est nominé au Emmy dans la catégories meilleur drama et meilleur acteur pour le coach Taylor et meilleur actrice pour sa femme je regrette juste la non nomination de Matt surtout dans un épisode précis que je ne citerais pas pour ne pas spolier

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